« Les corps de 45 mineurs et les restes de la probable 46ᵉ victime ont été retrouvés », a indiqué le ministre kazakh des Situations d'urgence Syrym Charipkhanov lors d'une réunion avec le gouvernement.
Suite au drame qui s'est produit dans la nuit de vendredi à samedi à la mine Kostenko de Karaganda, le gouvernement et ArcelorMittal ont annoncé avoir conclu un accord pour nationaliser la branche kazakhe du géant mondial de l'acier.
Le groupe basé au Luxembourg sous la direction de l'homme d'affaires indien, Lakshmi Mittal était souvent critiqué par les autorités du Kazakhstan pour son manque de respect des normes sécuritaires et environnementales, entraînant des accidents fréquents.
Lors de l'explosion, qui s'est propagée sur une distance de deux kilomètres, 252 mineurs se trouvaient sous terre, tandis que 206 ont réussi à se libérer.
« Cette tragédie est directement liée aux violations de la sécurité industrielle. La faute incombe avant tout à la direction de l’entreprise », a fustigé le Premier ministre kazakh, Alikhan Smailov alors que les syndicats appellent à un contrôle plus strict du gouvernement.
Environ 200 mineurs ont perdu la vie au Kazakhstan depuis la chute de L’Union des Républiques Socialistes et Soviétiques (URSS) en 1991, la majorité travaillant dans les installations d'ArcelorMittal, qui est arrivé en 1995 et gère une quinzaine d'usines et de mines dans le centre de cette ancienne république soviétique riche en ressources naturelles.
