Une découverte révolutionnaire a été faite au cœur de la célèbre Grande Barrière de corail et des systèmes de récifs uniques de la mer de Corail et de l'île Lord Howe, permettant de mieux comprendre comment ce site classé au patrimoine mondial est protégé.
Une équipe internationale de scientifiques marins, dirigée par l'université Griffith, a identifié et officiellement nommé quatre espèces d'algues nouvelles pour la science, remettant en cause les hypothèses taxonomiques antérieures au sein du genre Porolithon. Cette découverte a des répercussions considérables sur notre compréhension du rôle écologique de ces algues dans l'écosystème des récifs coralliens.
Le chef de l'équipe de recherche, le professeur associé Guillermo Diaz-Pulido, du Centre de recherche côtière et marine de Griffith, a déclaré que le Porolithon, un genre d'algues coralliennes crustacées, est reconnu depuis longtemps pour son importance écologique cruciale. « Ces algues sont chargées de cimenter les structures délicates des récifs coralliens, soutenant ainsi la biodiversité marine dans les marges peu profondes des eaux tropicales et subtropicales".
Traditionnellement, les spécimens de Porolithon ramifiés et fruticosés trouvés dans l'océan Indo-Pacifique étaient identifiés comme Porolithon gardineri, tandis que les formes massives et colonnaires étaient connues sous le nom de P. craspedium. Cependant, la récente étude menée par des scientifiques de l'université Griffith, de l'université James Cook, de l'Institut australien des sciences marines, des États-Unis et de la Corée a révélé une découverte remarquable : ni P. gardineri ni P. craspedium n'étaient présents dans les eaux de l'est de l'Australie. Au contraire, ces spécimens appartiennent à quatre lignées génétiques distinctes
La découverte de ces nouvelles espèces ne vient pas seulement s’ajouter à la riche biodiversité de la Grande Barrière de Corail et d'autres zones de récifs coralliens éloignées, mais elle souligne également l'importance de poursuivre les efforts de recherche et de conservation. « Nous ne pouvons pas protéger ce que nous ne connaissons pas », a déclaré le professeur associé Diaz-Pulido. « Ces résultats sont essentiels pour préserver et protéger l'équilibre délicat de cet écosystème unique et fragile. »
Biodiversité marine : quatre espèces d'algues nouvelles identifiées
