Les mémoires de Britney Spears, The Woman in Me, ont été publiées ce mardi 24 octobre. La star américaine partage ses réflexions sur la façon dont le fait d'être aux yeux du public a façonné la femme qu'elle est devenue – pour le meilleur et pour le pire – et sur la façon dont elle a accepté les privilèges et les conséquences de cette renommée dans sa vie actuelle.
En 2002, Forbes a désigné Britney Spears comme la célébrité la plus puissante du monde. En quelques années, ce pouvoir lui a été retiré : elle a été légalement contrôlée par sa famille, détenue pendant des mois contre son gré dans un établissement de santé psychiatrique et privée de toute liberté, jusqu'à ce qu'elle soit autorisée à manger et à boire.
Dans ses mémoires, écrites avec un collaborateur anonyme, Spears détaille tout cela avec détail, depuis son enfance dans la campagne de Louisiane et ses débuts de renommée au Mickey Mouse Club jusqu'à la domination pop mondiale, plaçant le totalitarisme brutal de la tutelle légale sous laquelle elle a été placée dans le contexte de son histoire personnelle et familiale.
Le livre est dédié à ses deux fils, mais l'icône de la pop a écrit une note spéciale à ses fans dans les remerciements : « Vous avez mon cœur et ma gratitude pour toujours. Ce livre est pour vous. » Spears attribue à ses fans le mérite de lui avoir donné de la force dans les heures les plus sombres de son combat pour la liberté. « Je ne pense pas que les gens savaient à quel point le mouvement #FreeBritney comptait pour moi, surtout au début », écrit-elle.
Les gros titres sensationnalistes sur les diverses révélations de The Woman in Me ne rendent pas service à Spears. Il y a des histoires qui sont restées privées jusqu’à présent, mais elles ne sont racontées que pour servir des sujets plus vastes : le traumatisme engendre le traumatisme, la créativité ne peut pas prospérer sans liberté – et l’amour doit être donné librement et sans conditions.
