En réponse à une frappe contre son consulat à Damas, l'Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, marquant ainsi la première attaque directe de la République islamique contre le territoire israélien. Parallèlement, les alliés de l'Iran, le Hezbollah libanais et les rebelles Houthis du Yémen, ont mené des offensives anti-israéliennes. Le Hezbollah a tiré des roquettes sur le plateau du Golan occupé par Israël, alors que les Houthis ont dirigé des drones en direction d'Israël.
Selon les déclarations de l'armée israélienne, "la grande majorité" des missiles ont été interceptés, et une base militaire a subi des "dégâts matériels mineurs". Par contre, selon l'agence de presse iranienne IRNA, "la base aérienne la plus importante du Néguev (sud) a été sérieusement endommagée". Les forces spéciales maritimes des Gardiens de la Révolution iraniens ont intercepté un porte-conteneurs 'associé' avec Israël près du détroit d'Ormuz, selon les renseignements obtenus par l'IRNA. En réaction, l'armée israélienne a promptement donné le ton : 'L'Iran subira les conséquences de son choix d'aggraver davantage la situation.'"
L'armée israélienne a poursuivi une série de bombardements meurtriers dans la bande de Gaza, tandis que le Hezbollah libanais ouvrait le feu sur le nord d'Israël en larguant des roquettes, alors que le spectre d'une attaque iranienne contre Israël était à l'ordre du jour samedi.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié de "crime odieux" la découverte en Cisjordanie occupée du corps d'un adolescent israélien dont la disparition avait été signalée la veille et qui aurait été "assassiné" selon les forces israéliennes. De son côté, le Hamas a indiqué, par le biais d'un communiqué, avoir transmis sa réponse aux médiateurs égyptiens et qataris concernant toute proposition de cessez-le-feu avec Israël dans la bande de Gaza, en insistant sur un arrêt permanent des hostilités.