Depuis 140 ans que la Chine tient des registres météo, elle n'avait pas connu de pluies aussi violentes que celles qui, fin juillet et début août, sont tombées sur le nord-est du pays. Ces pluies torrentielles ont pris la suite d'une tempête à laquelle a été donné le nom de Doksuri, qui a touché les Philippines, puis le sud de la Chine avant de s'abattre en plein essor sur la région de Pékin. Les dégâts sont tels qu'il n'est pour l'instant pas possible de déterminer le nombre précis de victimes que ces intempéries ont provoqué. Le chiffre donné par Pékin, qui dénombrait environ 150 morts au mois de juillet, n'est que provisoire.
Le Hebei, réceptacle des eaux
La province du Hebei, voisine de Pékin, serait l'une des régions les plus touchées.
Le bilan passe à 30 morts. Au moins 18 personnes sont portées disparues après des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la province du Hebei. Les autorités ont évacué plus de la moitié de ses 11,5 millions d'habitants samedi à midi (04h00 GMT) des zones considérées comme à haut risque de glissements de terrain et d'inondations.
L'agence météorologique chinoise a lancé une alerte rouge pour avertir les gens des "risques géologiques".
Des opérations de nettoyage sont en cours après que les inondations ont englouti des résidences, détruit des infrastructures et submergé des quartiers entiers.
Inondations en Chine : le bilan passe à 150 morts dans le nord-est du pays
