Les prix de carburant ont reculé sur le marché asiatique ce lundi matin, en perdant les gains réalisés lors de la séance précédente, en anticipation de la réunion de la Réserve fédérale et à partir des indicateurs positifs. À cet après-midi, le Brent était à 89,45 dollars le baril alors que le West Texas Intermediate (WTI) était à 84,50, soit des baisses de 1,5 et 1,20% respectivement.
Les craintes d’une détérioration du conflit entre Israël et le Hamas qui entraînerait des perturbations de l'approvisionnement en pétrole, ont provoqué une brusque hausse des prix du pétrole, en début d’octobre. Les courtiers en bourse avaient du mal à mesurer l’impact du conflit sur les prix des carburants. Les marchés du Brent étaient très instables avec le prix d’un baril de Brent avoisinant souvent la barre de $ 90.
Cependant, le prix à terme du Brent a décliné de 0,6% à $ 88,74 le baril ce lundi matin. Le prix à terme du baril du brut WTI a glissé de 0,7% à $ 84,94. Les deux prix ont chuté de 3% depuis la semaine dernière.
Selon IFP Energies nouvelles, organisme français de recherche et de formation, "l’annonce du gouvernement américain concernant la levée des principales sanctions visant l'industrie pétrolière vénézuélienne pour une période de six mois a été un autre facteur qui a contribué à réduire les prix en fin de semaine".
Cette décision, estime IFP Energies nouvelles, pourrait entraîner une augmentation des exportations de pétrole brut vénézuélien, avec des estimations allant de 200 à 300 000 barils par jour, selon plusieurs experts. "Actuellement, le Venezuela produit 880 mille de barils par jour, contre plus de 3 millions de barils par jour, au cours de la première décennie des années 2000. Ces volumes supplémentaires pourraient susciter un vif intérêt parmi les raffineurs américains et européens, car le pétrole brut lourd vénézuélien est intéressant pour sa capacité à produire du diesel", souligne l’institut.
