Le lundi 13 novembre, le gouvernement népalais a annoncé l'interdiction de TikTok, une application de réseau social bien connue. Citant le refus de la plateforme de cesser de promouvoir les discours de haine comme une menace à « l'harmonie sociale ».
Avec plus d’un milliard d’utilisateurs actifs par mois, TikTok appartient au géant chinois de la technologie Bytedance. Alors que l’Inde a carrément interdit l’application, plusieurs autres pays ont imposé des restrictions sur son utilisation. Rekha Sharma, ministre népalaise de la Communication et des Technologies de l'information, a déclaré lundi lors d'une conférence de presse que le cabinet avait décidé d'interdire temporairement TikTok en raison de la perturbation de l'harmonie sociale par l'application et de ses effets sur les familles et les structures sociales.
Plus de trois ans se sont écoulés depuis que TikTok et plusieurs autres applications chinoises populaires ont été bloquées par l'Inde, qui soutient qu'elles constituent une « menace pour la souveraineté et l'intégrité » de la République indienne. C’était à l’époque l’un des plus grands marchés pour TikTok, avec environ 120 millions d’utilisateurs dans le pays.
En raison de la pandémie, TikTok est devenue extrêmement populaire au Népal, où l'on compte actuellement 2,2 millions d'utilisateurs actifs. De plus, selon les médias internationaux, plus de 1 600 cas de cybercriminalité liés à TikTok ont été signalés au Népal au cours des quatre dernières années.
