Le chef commissaire adjoint de Rodrigues, Johnson Roussety, a vivement contesté les propos du Premier ministre adjoint, Paul Bérenger, qui a évoqué une possible dissolution de l’Assemblée régionale. Selon lui, cette suggestion est juridiquement infondée et ne repose sur aucune disposition légale applicable dans le contexte actuel. Il accuse son interlocuteur de chercher à semer le trouble au sein de l’administration rodriguaise, alors que l’Assemblée fonctionne normalement et que les projets structurants, tels que la nouvelle piste d’atterrissage soutenue par la Banque mondiale, avancent.
Johnson Roussety a également dénoncé les rumeurs et critiques qu’il juge infondées, affirmant que les décisions prises reposent sur des analyses techniques sérieuses. Il reconnaît l’existence de défis, notamment dans les domaines de l’eau et des infrastructures, mais insiste sur l’importance du dialogue et de la coopération pour y faire face. Pour lui, la démocratie ne peut être mise à mal par des considérations politiques, dissoudre une institution élue revient à nier la volonté populaire et compromettre les progrès en cours.
